Merci à bruno18192830
mercredi 24 novembre 2010
film_01
Merci à bruno18192830
mardi 23 novembre 2010
valise_12
Cette CARTE dite d'ancien de Renault. Grande victoire pour les travailleurs de l'avoir. Atteindre la retraite. Le combat par excellence. Maîtrisé la machine, le contre maître, le chronomètre et gagner la grève. Il y a eu celle de 1936, 1952 et 1968. En 36, Elie était dans les mines du Nord. Fuite en région parisienne car F.T.P.F (Francs tireurs et partisans français), il sera caché par les camarades puis à rejoint la Régie de son nouvel habit étatique le 1er Avril 1946. En 1952, quelques mois après la naissance des jumeaux, un 22 mars, j'imagine qu'il devait retourner les pavés de la place Nationale : pour protester contre la mise en route de la décentralisation par la construction de l'usine de Flins et ce fameux 68 : dernière grève pour le voisin de la famille Duquenoy/Wurtz. Occupation et apparition des meeting déplacé sur l'île Seguin. Premier replis et retranchement à l'intérieur, sentant que la Forteresse se fragilise. Ne surtout pas ouvrir les portes aux étudiants : pas de notre monde. Trop facile d'ouvrir sur une envie. Il faut que les jeunes de la Sorbonne & cie nous montrent qui nous ne lâcheront pas, du jour au lendemain. Qu'ils ne seront pas les patrons de demain. LE syndicat en a peur. On connait la fin. Victoire dans un certain sens et défaite aussi. Amertume qui ne dura pas trop longtemps pour Elie. Après l'été, il quitte la Régie. il a enfin la carte et plus la verte pour rentrer dedans. Ce jour du 30 septembre, il a du le fêter mais aussi remonter la rue du vieux pont de Sèvres jusqu'au 57. A cette époque ci, il fait toujours beau. Peut-être qu'ils avaient dressé la table dans la cour sous le noyer devant leurs jardins. Sortir le vin et les alcools de chaque régions d'où provenaient les habitant du 57. Il y avait le Nord, l'Alsace, la Savoie et peut-être d'autres. Boire à cette victoire. Les enfants courant la cour de terre battue par leurs pieds. Elie a avoir une pensée pour son camarade André Duquenoy qui lui est parti un dimanche après-midi rejoindre les oubliés de Renault au cimetière, onze ans plutôt. J'espère qu'il faisait beau et que la dernière remonté de la rue fut joyeuse.
jeudi 4 novembre 2010
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carnet pour Maryse Hache
Toutes photographies appellent à une ouverture. Ces murs, de ce qu'il en reste, demande à être franchit. En ouvrant la Valise, je cherchais un moyen d'entrée pour Maryse Hache. Comme mon père qui a réussit un jour à faire entrer l'oncle de ma mère, fils de fermier Vendéen et amateur de mécanique, à entrer dans la Régie. Lieu qu'il a rêvé depuis qu'il bricolait des voitures. L'ami de mon père, Michel, ouvrier chez le père Louis et habitant du 57 a réussi l'infiltration de l'Oncle. Il lui a passé un bleu et la porte devant, j'imagine, la complicité d'un des gardiens. L'Oncle Gabi à découvert ce qu'il n'attendait pas : des ouvriers travaillant dans quarante centimètres de graisse dans un vacarme assourdissant qui était absent des reportages d'actualités qui ne venait sur la Place Nationale, les jours de grèves, pour prendre la température de la France.
Prenez un bleu et suivez moi à travers le carnet de André. Lui était gardien, donc pas de problème pour rentrer. Ce petit carnet qui a du être dans la poche depuis le début de son poste ou au début pour retenir ce qui devrait être des numéros de téléphone pour joindre les quatre coins du Trapèze.