Cela fait maintenant onze ans. Déjà. Que je me bat contre la douleur de l'absence voulu. Triturant dans tout les sens les papiers rassemblés. Essayer de trouver une réponse à laquelle le Père n'a jamais trouvé la réponse. Trouver pour lui, eux et moi. Donnez un sens à tout cela. Espérer de trouver une réponse à la disparition brutale le 13 février 2000. Dans la nuit. Accompagné de ton amour et de tes deux enfants. donnez sens, donnez encore quelque chose. Se souvenir de l'annonce faites à la Grand-Mère. Sa douleur et sa colère nous tombèrent dessus. Normale. Injuste qu'elle vive ce moment là. Nous aussi. Ma mère seule et tellement entourée. Heureusement. Commence le temps sans fin entre la mort et la rassemblement autour. Défilement de la famille que l'on souhaite voir ou pas. Les amis venu nous soutenir dans notre jeunesse. Comprendre avec eux. Le monde des adultes et le notre. Commencer à oublier la mort. Le cerveau endolori. Puis commence l'organisation. Vouloir une salle loin des églises. Ont fait trop souffrir l'enfance du Père. Mais pas possible. Obligé par le nombre des présents. Faire le chemin avec sur les épaules une veste du Père. Les amis toujours là. On peut se cacher derrière eux pour ne pas entendre les consolations qui nous ramènerait à la réalité. Entre dans la collégiale. Prière légère tant mieux. Entendre la voie de Ferrat et voir le soleil blanc qui perse les vitraux jaunes. Douceur et apaisement. Voir les gens passé devant nous trois. La Grand-Mère en Alsace pour une cérémonie pour eux qui sont loin et n'ont pas la force de voyager. Que nous trois. Puis passer devant le cercueil. L'embrassant de la main pour une dernière fois. D'autres ont souris. Tant mieux. Reprendre le chemin vers la maison qu'il avait tant rêver depuis longtemps. Mettre son amour et ses "petits-pères" à l'abri. Loin de tout ce qu'il a vécu. Pour nous. La peur au ventre aussi de nous laisser là. Et ce souvenir du gout du Edelzwicker après la cérémonie. Entendre les amis et la famille rigolé autour d'un repas, pour une dernière fois, pour toi. Reprendre le livre à moitié entamé et le finir. Je te le promet, on le terminera.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Il est émouvant, ce texte. Bonne continuation à ton blog.
RépondreSupprimer