lundi 28 juin 2010

valise_07



A l 'écoute du morceau de Elsass blues (1979) de Alain Bashung. J'entrevois mon père dans sa jeunesse et je l'imagine du haut de ses trois ans fuyant l'orphelinat des bonnes sœurs regardant les montagnes Alsacienne après avoir traversé la forêt. Un moment de liberté, chose importante à ses yeux et l'humanisme, loin de l'orphelinat, qui nous transmettra.

"Je suis né tout seul près de la frontière
Celle qui vous faisait si peur hier
Dans mon coin on faisait pas d'marmot
La cigogne faisait tout le boulot

C'est pas facile d'être de nulle part
D'être le bébé von dem hasard
Hey gipsy, t'as plus d'veine que moi
Le blues il sent bon dans ta voix

Elsass blues, Elsass blues
Ca m'amouse...
Va falloir que je recouse

Elsa encore un verre de sylvaner
Pour graisser l'rocking-chair de grand-mère
Mets ton papillon noir sur la tête
J'te ferai un câlin ce soir après la fête

Faut pas que j'parle aux Levy d'en face
Mémé m'a dit reste à ta place
Hey gipsy... j'aurai pas mon bac
Je f'rai jamais la carrière de Bismark

Elsass blues, Elsass blues
Ca m'amouse...
Va falloir que je recouse

Elsass blues, Elsass blues
Ca m'amouse...
Va falloir que je recouse

J'habite un blockhaus sous la mer
Elsa est aussi belle qu'hier
Son pavillon se noie dans mon blanc sec
J'ai pas trouvé l'derneir Kraftwerk

Elsass blues, Elsass blues
Ca m'amouse...
Va falloir que je recouse"

Alain Bashung Elsass Blues in Roulette Russe

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