Après être revenu de mon séjour dans la maison des valises, je découvre sur le blog de l'employée des écritures, trois articles sur un voyage écrit dans ma région, l'Alsace, que j'ai fuis. Retour nécessaire pour faire avancer mes déplacés Alsaciens à Billancourt. Ce n'est pas pour maintenant...
J'ai préféré retourner près des valises. Je me suis enterré dans l'Orne, région de l'employée, pour écrire sur ces Alsaciens et marcher dans le bocage Normand.
Lors de ces promenades, qui n'étaient plus urbaines, j'ai laissé le monde industriel Trapéziste pour la forêt d'Ecouves et ses alentours. Abandonner des traces, vouloir en trouver des neuves, laisser parler Le journal d'un manœuvre de Thierry Metz de ces jours de repos :
"Samedi.
J'ai fait quelques pas autour de la maison. Je n'avais pas besoin d'aller loin pour me perdre. Inutile. Comment s'éloigner dans un univers où l'être ne meurt pas?
Je voulais marcher, c'est tout. Sortir un instant de ces besognes qui n'écoutent pas ce que nous sommes.
Marcher, dériver...
Lentement j'ai suivi le soleil...
Lentement...
Qu'importe ce que j'ai trouvé. Du vent et des ombres. Je passais."
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